Dans certaines régions du Québec, les délais d’attente pour consulter un professionnel de la santé mentale semblent commencer à diminuer significativement. Cette amélioration est due à plusieurs facteurs.
Par exemple, dans la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, un projet de téléconsultation en santé mentale a été mis en place par le CISSS, ainsi qu’une équipe volante qui « se déploie aux endroits où il y a le plus de personnes en attente hors délai ». Le temps d’attente pour une première consultation a diminué d’environ 50%. Dans la région de Laval, un plan de rattrapage a aussi été mis en place. Le CISSS a reçu des fonds spéciaux provenant de l’Institut de la pertinence des actes médicaux IPAM), ce qui a permit l’embauche de professionnels pour combler les postes vacants.
Toutefois, plusieurs organismes communautaires ne sont pas du même avis. L’attente de deuxième ligne demeure élevée pour les cas les plus lourds. La perspective de compressions massives en santé n’augure rien de bon pour la prise en charge de patients nécessitant des soins en psychiatrie.
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